Voyance Positive

Les druides

Les Gaulois, comme tous les peuples du monde, considéraient leur culte comme la première et la plus importante des institutions. Ce culte, aussi bien que celui des autres peuples de ce temps-là , était empreint de la plus grande superstition. L'idolâtrie partout a précédé le christianisme. Les Gaulois adoraient à peu près les mêmes dieux que les Grecs et les Romains, mais ils donnaient à ces dieux des noms intelligibles pour eux, des noms tirés de leur propre langue.

Druides

Nous avons vu déjà que les chefs du culte, chez les Gaulois , portaient le nom de Druides, et que ces Druides étaient chargés de tout ce qui avait rapport à l'exercice de ce culte et à l'enseignement de la jeunesse. Mais les Druides enseignaient aussi les sciences et les beaux-arts, et remplissaient encore dans l'empire des Gaules les fonctions des augures et des aruspices chez les Romains. Ces diverses fonctions étaient trop étendues; elles exigeaient par trop de soins, pour qu'un seul homme pût y suffire et s'y appliquer exclusivement; aussi, les Druides se les partageaient-ils entre eux de manière qu'à chacun d'eux appartient une fonction propre ou une spécialité à laquelle aussi était attaché un titre particulier , comme nous voyons de nos jours les diverses fonctions de la magistrature partagées entre divers ordres de fonctionnaires , recevant par cela même aussi des dénominations ou qualifications différentes.

Les Druides , chargés d'enseigner les beaux-arts (et ces beaux-arts chez les Gaulois consistaient particulièrement à savoir célébrer en vers les faits héroïques des grands hommes), ces Druides s'appelaient les Bardes. Ceux qui rendaient la justice et instruisaient la jeunesse dans les sciences et les arts connus des Romains et cultivés par eux, étaient désignés sous le nom de Sarronides; enfin les Druides s'appelaient Eubages qui étaient chargés de lire dans l'avenir et de prédire les grands événements.

Nous ne rapporterons pas ici les nombreuses hypothèses à l'aide desquelles plusieurs auteurs tant anciens que modernes ont cherché à expliquer ce mot Druides. La tâche serait par trop pénible et nous aurions d'ailleurs la crainte de fatiguer le lecteur de raisonnements aussi absurdes que mal fondés. Nous nous contenterons seulement de rappeler que ce mot a reçu alternativement une étymologie Hébraïque, Grecque-Latine et Celtique ; c'est assez dire que sa véritable signification , aussi bien que celle des mots Bardes , Eubages , Sarronides, n'est plus connue de nos jours , la décomposition du mot Druide va nous le prou-ver encore mieux.
(D-r-u-i-d-e-s) : Ils dressent et instruisent jeunes et vieux, et donnent une véritable idée des Dieux universels et ruraux. Nous avons à l'égard du mot Druide plusieurs observations à faire :

La première, c'est que les lettres i et u ont souvent, outre leur signification propre, celle du j et du v. La seconde , nous ne connaissons aujourd'hui qu'un mode de syllable, cependant il s'en trouve un autre dans les mots qu'on peut appeler syllable renversée ou en sens inverse. Ainsi, il peut signifier idée dans la syllable ordinaire, et des Dieux dans la syllable renversée. Nous trouverons de nombreux exemples de ces doubles syllabes en décomposant les mots.

Les Druides, chargés de l'enseignement des beaux-arts, ou, comme nous l'avons dit, de célébrer en vers les actions de leurs grands hommes , s'appelaient Bardes, et ce mot signifie : (B-a-r-d-e) Druide décrivant de beaux-arts. Druide exercé à décrire de beaux-arts. En eux résident de beaux-arts.

Règle générale : la lettre e, placée à la fin d'un mot, a la signification la plus étendue.

Si, au lieu de se trouver comme ici la dernière du mot, elle se fût rencontrée partout ailleurs, il nous eût été impossible d'en faire le mot en, comme nous l'avons fait dans la dernière traduction.

La lettre e , placée dans un mot , ne peut signifier en ou eux qu'autant qu'elle porte un accent.

Les Sarronides , comme nous l'avons observé plus haut, étaient des Druides chargés d'enseigner les sciences et les arts que cultivaient tout particulièrement les Romains. La décomposition de ce mot nous en fournira la preuve , (S-a-r-r-o-n-i-d-e-s) : ils nous instruisent des sciences et arts des Romains.

Si nous passons maintenant au mot Eubages, nous trouverons que ce mot n'a pas moins de signification que les précédents. Les Eubages, nous le rappelons ici, étaient les augures et les aruspices des Gaulois. Ces Druides annonçaient les événements au moyen de signes de toute espèce tirés de l'inspection des astres, des animaux , et des actions des hommes, ou encore des plus petites particularités qu'ils remarquaient en accomplissant les sacrifices. Les Druides , comme nous l'avons dit ailleurs, étaient seuls chargés de présider à ces sacrifices, de quelque nature qu'ils fussent. (E-u-b-a-g-e-s) eux généralement sont bons augures, annonçant un grand événement.

Le mot Eubage au singulier doit se traduire de la manière suivante : bon augure annonçant généralement un grand événement. Règle : la lettre e , portant un accent dans le mot dont elle est l'initiale, doit représenter partout cet accent, à moins qu'elle ne soit suivie de la seconde lettre de ce mot. Événement, dans Eubages , en offre un exemple. Ce mot s'y trouve représenté par les lettres e et u; cette dernière ayant la valeur du v.: Mais avec une lettre seulement, l'accent aigu, placé sur l'initiale du mot événement, se fût retrouvé.

La découverte de l'origine et de l'étymologie de tous les mots composant la langue française - 1846

L-N.-H.L.

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